Quelques points-clés:
Les repas pris à l'extérieur sont le premier poste d'économie des consommateurs américains (46% d'entre eux diminuent leurs sorties), et naturellement les budgets pour les repas d'affaires sont également en baisse.
Etant donné que la vente de vin on premise (au restaurant) représente 20% du marché en volume et 50% en valeur, cette baisse de fréquentation a évidemment un impact important sur le marché global.
Les ventes à emporter (off premise) ont cependant pris le relai et progressent en volume.
L'étude Nielsen note l'importance d'Internet comme prescripteur d'achat: pour 72% des consommateurs américains via les commentaires d'autres internautes, et pour 69% d'entre eux via les sites Internet des marques de vin.
A noter également, la mauvaise performance des vins français en regard du prestige dont ils jouissent: si la France "occupe
36% des débats des internautes oenophiles américains", elle ne représente que
10% du marché d'importation... A l'inverse, les n°1 et 2 en parts de marché (Italie et Australie pour presque 1/3 chacun) ne représenteraient que 15 à 20% du
buzz. Le potentiel est là, l'image est construite, reste à transformer cette notoriété en acte d'achat...
Enfin, l'étude a relevé le potentiel de la
génération Y (aussi appelés
Millenials), qui est désormais en âge de boire et qui est très friande de vins étrangers. Si les Baby-Boomers boivent à 75% du vin américain, la proportion est inversée pour les jeunes!
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