A lire sur Vitisphère, le compte-rendu d'une présentation au Vinexpo faite par John Gillespie, président du Wine Market Council, et Danny Brager, Vice Président de Nielsen.
Quelques points-clés:
Les repas pris à l'extérieur sont le premier poste d'économie des consommateurs américains (46% d'entre eux diminuent leurs sorties), et naturellement les budgets pour les repas d'affaires sont également en baisse.
Etant donné que la vente de vin on premise (au restaurant) représente 20% du marché en volume et 50% en valeur, cette baisse de fréquentation a évidemment un impact important sur le marché global.
Les ventes à emporter (off premise) ont cependant pris le relai et progressent en volume.
L'étude Nielsen note l'importance d'Internet comme prescripteur d'achat: pour 72% des consommateurs américains via les commentaires d'autres internautes, et pour 69% d'entre eux via les sites Internet des marques de vin.
Enfin, l'étude a relevé le potentiel de la génération Y (aussi appelés Millenials), qui est désormais en âge de boire et qui est très friande de vins étrangers. Si les Baby-Boomers boivent à 75% du vin américain, la proportion est inversée pour les jeunes!
Retrouvez le compte-rendu de la présentation sur Vitisphère.
C'est tout à fait vrai que l'avenir du vin est centré sur les jeunes, pas seulement pour demain mais aujourd'hui. C'est encore mieux quand on est un jeune vigneron qui présente ses vins, en faisant un double effort, sur la vinification plus fruitée et sur la présentation, non pas tapageuse, mais avec de l'humour.
Un vin de jeune, qui vinifie des vins prêts à boire, qui parle jeune et avec humour et en anglais a beaucoup d'atouts.
Surtout s'il fait l'effort de se faire connaître d'un journaliste blogueur anglo-saxon, comme Jim's Loire par exemple.
On ne vend pas du vin, on vend un voyage dans l'imaginaire avec un copain vigneron. Et si celui-ci a le temps d'avoir un vrai blog ou des copains blogueurs, alors là, c'est tout bon.
Elisabeth Poulain
Rédigé par : Elisabeth Poulain | 15 septembre 2009 à 09:19